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Dans son studio — sa chambre — comme dans sa tête, le compositeur fonctionne par touche. Une note puis une autre. Des idées qu’il pianote ou synthétise. C’est ainsi que, d’un mot, il décoche rapidement son pseudo: Al Jerry.
Ce n’est pas qu’une signature. C’est aussi une façon de dire d’où il vient, mais aussi où il va.
Al, article arabe premier, ouvre toutes les perspectives musicales tandis que Jerry rend hommage a ce courant outre-Atlantique qui a révolutionné 1’Europe… avant d’accoster sur les rives maghrébines.

– Le son contre le sang

Al Jerry a toujours été bercé par la musique grâce a sa grande sœur qui, poste cassette d’époque en main, l’abreuve de funk, new wave, pop, soul, jazz, gospel, ou encore de chanson française. Des baffles peu puissants, un son qui grésille et déjà là une envie de faire entendre son propre répertoire où tous ces genres se brassent.

Vient l’adolescence et les choix qui s’affinent, entre un Michael Jackson dont il possède tous les albums, dit-il, une irrépressible envie de repartir vers le funk — les compils s’entassent sur ses étagères — et une période dance. Nous sommes alors en 1993… L’Algérie est sous couvre-feu.

C’est dire le personnage. Al Jerry, de son vrai nom Amine B, fait rempart a la mort a sa manière.
Le slogan est vite trouvé: contre le sang, le son.

La période house est pour Al une révélation. C’est encore sa sœurette, Amina — ça ne s’invente pas—, qui lui colle son premier single a l’oreille, “Come Back” de Superfunk.

Plus qu’une révélation: une révolution. Derrière cette danse aux allures anarchiques, il y a une philosophie, un message progressiste, un appel a la tolérance et a la diversité.

Cette musique remet les pendules a l’heure, donne aux gens qui l’écoutent une occasion de s’élever, de rompre avec une réalité dont personne n’est vraiment sorti indemne, de trouver la lumière. La House incite a crier, dit-on. Elle incite surtout a s’entendre…

Les années 2000, tout s’éclaircit. Plutôt battre la mesure que le pave. Faute de matériel, l’Algérien se frotte au mix.,. sur un PC.

Les logiciels l’aident a mettre de la voix sur ses notes. il achète ses premières platines vinyles et mixette. Passe bientôt dans les discothèques de la capitale. Furète aux côtés des plus grands sur le Net, le terrain de prédilection des compositeurs. Marque son territoire. Impose son style.

En 2008, son track ” My Swedish Software” est sélectionné par Pete Tong, célèbre DJ anglais, pour son fameux rendez-vous Bedroom Bedlam (découverte de jeunes talents) dans son émission Fast Trax, postée sur YouTube. En 2009, Pete Tong choisit encore un de ses morceaux, “All About My Life”, dont il joue un extrait dans son émission TV.
Son premier single sort chez le label indépendant français Lift’in Records et bénéficie du support de plusieurs grands DJ’s tels qu’Axwell, Christian Luke ou encore Sébastien B, pour ne citer qu’eux.

Depuis, Al a enchaîné d’autres titres chez le label autrichien du DJ Eric Tyrell… A écouter, ces tubes, dont certains sont déjà remixés par les Julien Creance, Gabi Newman, Ugostar ou Beni White: “Violence”, “Walk Over The Light” ou “Around The Love”.
pour se donner une idée de cette Algérie version électro qui ne veut plus se soucier des barrières qu’on lui impose.

English version coming soon.

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